29 juin 2008

Comme à la mine par 40°C

Ça bosse dur en ce moment. La preuve.

Non je ne fabrique pas une bombe bactériologique, je prépare mon bateau :)

25 juin 2008

Yankee Echo Sierra ! (Yes !)

J'ai eu les résultats de mon examen au CRR ! 18/20 ! Je pense que je peux d'ores et déjà me proclamer "capitaine en second". Quand j'aurais un peu de pratique, je ferai valoir mes droits au titre de "co-capitaine", mais je sais d'ici qu'il va falloir négocier dur...
Ma petite carte de radiotéléphoniste, délivrée par l'Agence Nationale des Fréquences, n'est pas plus grosse qu'une carte bleue. Ou qu'une American Express. Sauf que ça fait moins chic (enfin, j'imagine) quand on la dégaine au douanier capverdien à moustaches qui vous accoste en annexe et vous la demande. En même temps s'il ne vous la demande pas, c'est pas forcément nécessaire de la brandir non plus, agrafée au Titre de Navigation.

Dommage que lorsque j'ai fourni les photos d'identité demandées dans la constitution du dossier à l'examen, j'ai envoyé négligemment deux tirages râtés, initialement prévus pour ma carte d'identité mais encore jamais utilisés et pour cause (vous savez, ces merveilleux clichés où vous ne souriez pas, où vous avez la tête plus grosse qu'un melon en plein cadre et les cheveux tirés derrière les oreilles ?...). Je croyais que ces photos étaient censées décorer les archives des fonctionnaires de l'ANFR. J'ai eu tort. La photo figure en fait en gros, scannée sur la petite carte.

Lorsque j'avais pris ces photos, j'y étais allée avant de me faire une coupe courte sympa. Or, en essayant de coller mes cheveux longs de 10 cm derrière mes oreilles, exhortée par la vendeuse du Photoservice ("Il ne faut pas avoir de cheveux sur le front !!!" -> qui sait ce que, à l'instar de Bernadette, vous cachez sous votre chevelure), je n'ai réussi qu'à les ramener piteusement en haut de ma tête, un peu comme le ferait l'effet d'un bandeau en mousse spécial aérobic, bien serré sur le haut du front et les tempes avec la touffe au dessus. Résultat : une super allure années 80, la mine patibulaire et l'œil terne, bonjour le chic...


NB : si on regarde la photo de plus près, j'ai quelques petits cheveux qui dépassent juste sous les oreilles au niveau du cou : on pourrait même croire que j'ai une nuque longue ! Misère...

21 juin 2008

Just married !

Ce weekend c'était le mariage de Kim et Nico. On avait presque une petite larme en les voyant tous les deux tout beaux, dans leurs habits de cérémonie, et tout rayonnants avec leurs sourires qui refusaient de partir de leurs visages radieux ! Mais on a été stoïques, on n'a pas mouillé les papiers de la mairie au moment d'apposer nos signatures de témoins (non, on ne fait pas encore partie du FBI Witenesses Program). C'était un mariage à leur image : mutin, convivial, généreux, gai, coloré, sans chichis. Je vous le demande : vous avez assisté à beaucoup de mariages où tout le monde a passé un super moment et où tout le monde ne se prenait pas au sérieux ? Nous, non. Et c'est pour ça qu'on les adore.

NB : la pièce montée en glaces et sorbets multi-parfums, c'était l'idée du siècle. Bises à vous deux !

20 juin 2008

La quille ! (ou les boulons ?)

C'était aujourd'hui le dernier jour de travail de Tom.
Hier, prévenant, il avait organisé une petite soirée avec tous ses collègues de boulot pour fêter son départ, soirée comprenant Laser Game, apéro, et pizzéria. (Je raconte à sa place car Tom me dit qu'il n'a plus le temps de ne rien écrire, depuis qu'il ne travaille plus). Et bien ils étaient tous au rendez-vous (toute la boîte soit une dizaine de personnes). (Je trouve l'idée fort sympathique, mais en même temps, je me verrais mal embarquer mon chef de service bientôt soixantenaire dans cette aventure). Ils avaient l'air émus de voir un si jovial et si doué élément de l'équipe s'en aller aux quatre vents. Fair-play, ils lui ont cependant offert un superbe sextant moderne (mais toujours manuel, hein, je sais même pas si ça existe les sextants électroniques), car Tom avait un jour, au détour d'une conversation de machine à café, lâché qu'il songeait à s'en procurer un en cas de panne des trois GPS.
Qui a dit que les boîtes américaines étaient le parfait siège de l'individualisme libéral exacerbé ?

16 juin 2008

Certificat Restreint de Radiotéléphoniste (CRR)

Le navire Papi n’est plus maître de sa manoeuvre à plusieurs milles des côtes :
Propositions :
A ) Pan Pan Pan Pan Pan Pan
All stations, all stations, all stations
This is Papi Papi Papi FPTT
Position 54.1 North 2.2 West
I am not under command
Require tug assistance
Over

B ) Mayday Mayday Mayday
All stations, all stations, all stations
This is Papi Papi Papi FPTT
Position 54.1 North 2.2 West
I am not under command
Require tug assistance
Over

C ) Safety Safety Safety
This is Papi Papi Papi FPTT
Position 54.1 North 2.2 West
I am not under command
Require tug assistance
Over

Aujourd'hui, j'ai fait un effort pour l'équipage, je suis allée passer le CRR (Certificat Restreint de Radiotéléphoniste), cette petite licence tout à fait obligatoire pour avoir le droit : 1) de posséder, 2) d'utiliser une VHF ( = la radio de bord pour communiquer avec les autres bateaux ou les centres de secours à terre) à bord d'un navire de plaisance, sous peine de sanctions pénales (si, si ! je l'ai appris dans mes cours).

Tom l'a passé il y a 15 ans, mais il a perdu le papier... Résultat : soit on demandait un duplicata (chose qu'on a toujours pas faite), soit c'est moi qui m'y collait. Il fallait bien qu'on soit 2 à savoir utiliser une VHF, donc je m'y suis collée.

L'inscription se fait sur le site de l'ANFR, coûte 80 euros et il y a un petit manuel gratuit à télécharger pour réviser les notions de base et préparer l'examen (QCM de 20 questions). Les séances d'examen sont variables selon les départements, il y en a apparemment tous les mois.

Retour de l'examen : un peu de stress, si, un peu, mais je pense m'en être bien sortie. J'avais notamment révisé en faisant des examens blancs sur le site monpermisradio (1.68 euros pour deux examens tests avec correction) et cela m'avait permis de voir pas mal de questions.

NB : la réponse à la question posée en intro et tirée d'un examen blanc était bien sûr la réponse A. Si vous avez répondu B, ou si vous ne savez pas ce que veut dire "tug assistance", eh bien vous êtes bons pour réviser votre CRR. (NB : dans la nouvelle mouture de l'examen depuis 2005, il y a des questions sur le vocabulaire et la communication en anglais).

14 juin 2008

Maudites housses !

40 heures. C'est le temps qu'il m'a fallu (au bas mot) pour arriver à bidouiller les 13 housses de coussins / banquettes (carré + triangle à l'avant composé de 8 pièces) pour rajeunir l'intérieur écossais-délavé de Grégal. On est allés dans un grand magasin de tissus, et sur les conseils du vendeur, on a opté pour un tissu résistant traité téflon spécial extérieur, de couleur blanc cassé, en promo (6 € le mètre, ce qui autorise toutes les boulettes, et il y en a eu !!!).
Première réflexion d'ordre général : mais comment m'y prendre, moi qui ne connaît de la couture et de ma machine à coudre (une petite machine toute simple pour débutants) qu'un seul usage : le point droit pour les ourlet de pantalons ?! Alors je suis allée voir sur divers sites de couture, où de bonnes âmes avaient parfois pris soin d'adjoindre des patrons maison. J'ai trouvé d'intéressantes inspirations du côté des housses de canapé, ou de clic-clac.
Pour mes 13 housses de différentes formes (triangulaire, trapèze, rectangulaire...), j'ai utilisé un seul et même procédé, que je vous livre ici :















Je ne sais pas si ces schémas seront explicites, mais le principe est, par exemple pour une housse rectangulaire de banquette de carré, de :
- Découper deux grands rectangles en laissant une marge de 1 à 3 cm sur les bords pour le surfil (pour ma part effectué au point zigzag pour empêcher l'effilochage) et la couture, et en rajoutant en longueur 20 cm pour qu'une fois le coussin enveloppé, on ait de la marge sur l'un des bouts pour pouvoir rabattre cette marge et la fermer par un scratch (mon idée pour pouvoir sortir facilement les coussins et les laver)
- Découper trois bandes de tissus qui feront l'épaisseur du coussin, bande pour moi de 10 cm dans la réalité à laquelle j'ai rajouté un peu de marge pour le surfil (si on sait coudre près du bord, 1 cm suffit, mais moi je prenais presque 3 cm).
- Coudre le premier rectangle aux trois bandes (le plus dur pour moi ayant été de ne pas me tromper de sens de couture endroit / envers, ce qui m'a causé bien des "décousages" au moment de changer de "bande d'épaisseur")
- Rajouter le deuxième rectangle et le coudre aux côtés libres des trois bandes.
- Ceci nous laisse une extrémité non cousue, et dépourvue de "bande d'épaisseur". Sur cette extrémité, on utilise les 20 cm de marge prévus sur les rectangles pour effectuer deux rabats, qui viendront recouvrir l'épaisseur du coussin et sur lesquels on coudra un scratch.
- Enfin : se débrouiller comme on peut pour les finitions du rabat, en faisant des mini-ourlets pour arrêter joliment le tissu.

En vrac : ce qui m'a pris le plus de temps, c'est le surfilage (= l'opération qui consiste à faire tout le tour de chacune de mes pièces de tissu au point zigzag, pour "arrêter" le tissu et qu'il ne s'effiloche pas, et si nécessaire couper les fils qui dépassent au ras du zigzag). J'ai lu que certaines personnes font des ourlets retournés, pourquoi pas. Je ne sais pas du coup ce qui aurait été le plus rapide. Enfin, comme je ne sais pas coudre, j'ai eu des déboires à trouver le bon sens de couture pour assembler les pièces entre elles mais après un ou deux coussins, ça allait déjà beaucoup mieux.

Le résultat : il me plaît assez : l'option "scratch sur une largeur" permet d'avoir un tissu impeccablement tendu, poursuivant qu'on ait bien ajusté les patrons des rectangles et bien calculé les bandes d'épaisseur. Il suffit d'enfiler le coussin dans la housse et de fermer le scratch au bout, et le tour est joué.

NB : j'ai essayé le "scratch sur une longueur", notamment pour les deux banquettes du carré :\ Résultat : un scratch de 2,20 m sur toute la largeur, et évidemment des plis quand on essaye de fermer le tout (sans dire qu'il faut au moins être deux).

NB2 : quelle que soit la forme du coussin, il suffit de découper les patrons du dessus et dessous à l'échelle et c'est parti.

NB3 : je suis preneur de n'importe quelle autre technique qui aurait été mieux appropriée pour coudre des housses de banquettes !!!

8 juin 2008

Pose des plexis

Lundi matin, retour de weekend, les mains noires. Les miennes encore peuvent aller, mais celles de Tom sont plus proches de celles d'un mineur de fond. A cela nous avons une excellente raison : hier, nous nous sommes lancés dans la pose des plexiglas en remplacement de nos vieux hublots tout usés et faïencés.
Nous avions ôté les vieilles découpes il y a plusieurs semaines, en les déboulonnant patiemment, étant donné qu'une vingtaine de vis assemblait chaque hublot (deux grands panneaux de part et d'autre au niveau du carré, environ 160 cm par 30 cm), puis nous avions attendu les nouvelles découpes, maudissant la météo et la pluie qui menaçaient Grégal d'inondation (les plastiques de colmatage qu'on avait installés provisoirement tenaient réellement mal).

Les nouveaux plexis sont arrivés vendredi, et dès samedi Guillaume nous expliquait avec beaucoup de pédagogie et à grands renforts de dessins en coupe comment il fallait s'y prendre. La manip est relativement longue et les différentes phases sont à opérer avec minutie. Je vais essayer ici de les relater toutes, dans l'ordre de réalisation.

- Phase 1 : préparation des surfaces : sur le contour des hublots, poncer la coque, et éventuellement appliquer un peu de gel-coat sur les parties abîmées (on a fait ça il y a plusieurs jours).

- Phase 2 : Poser "à blanc" (vocabulaire professionnel ;) = à nu, sans sika, sans mastic, sans rien) les nouvelles découpes de plexi sur les emplacements prévus et marquer les emplacements des trous pour les futures vis sur le film protecteur du plexi que l'on aura conservé sur les deux faces. Calculer, en fonction de la surface d'adhérence du plexi sur la coque (pour nous : 2 cm), que le trou se trouve à mi-distance entre le bord extérieur du plexi et le bord du trou dans la coque -> nous concernant, on a fait la marque à 1 cm du bord du plexi. Important : pour les angles, arrondis ou pas, positionner le trou pile en face de l'angle et non pas trop sur le côté, ce qui nuirait à l'étanchéité une fois le tout vissé. Astuce : avec cette méthode, nul besoin de percer des centaines de trous. Seulement 6 (ex : 1 à chaque angle et deux au milieu) suffiront pour tenir l'assemblage le temps que le sika prenne. C'est là leur seule utilité, et moins il y aura de vis, moins il y aura de potentialités de prise d'eau.



- Phase 3 : Percer les plexis sur les emplacements de trous marqués. Méthode : utiliser une mèche à métaux, bien pointue et affutée, tourner vite et ne pas trop appuyer pour ne pas former des éclats autour du trou de perçage, qui dans quelques années se transformeront en fissures. (En ce qui nous concerne, le diamètre était 6 mm).








- Phase 4 : Reposer les plexi percés "à blanc" sur la coque aux emplacements prévus, et percer par dessus pour atteindre la coque avec le même diamètre et la même mèche.





- Phase 5 : Protéger les parties intérieures et extérieures de la coque autour du futur hublot avec du scotch de marquage. Cela permettra de ne pas salir au moment de l'application du sika qui est noir et très "cochonnant". Astuce : en mettre aussi sur l'intérieur de l'emplacement du hublot, sur l'épaisseur de la coque découpée.



- Phase 6 : Redéposer le plexi "à blanc" sur ses futurs emplacements et, de l'intérieur du bateau, tracer au cutter sur le film protecteur du plexi, en suivant les contours de la découpe de la coque, pour en fait ne découper que quelques centimètres de film protecteur et dégager l'espace où le plexi sera en contact avec la coque. Attention : il est bien entendu que l'on découpe ici le film protecteur de la face intérieure du plexi (celle qui sera contre la coque), car le film protecteur de la face extérieure doit rester intact.





- Phase 7 : Sur le plexi, sur l'espace où l'on a enlevé une bandelette de film protecteur, poncer avec un papier abrasif très fin (180-200), sans trop insister, comme on le ferait "sur une chambre à air de vélo, avant de poser une rustine" (dixit Guillaume). Ceci pour permettre de préparer le plexi à adhérer avec le futur sika.




- Phase 8 : Prétraitement et application de Primaire ("Primer") : Sur la coque et sur l'espace de plexi poncé (la face intérieure donc), appliquer une primaire, la "Sika® Cleaner-205" (bouchon jaune), sorte de nettoyant à base de solvants dont l'effet se rapproche de l'acétone. C'est la première phase de préparation du support qui va permettre de nettoyer les surfaces à encoller. On voit d'ailleurs que le plexi s'opacifie au passage de la primaire. Ensuite, laisser poser de 10 minutes à 2 heures maxi.

- Phase 9 : Application de la deuxième primaire, la "Sika® Primer-209 N" (bouchon vert) : celle-là est noire, anti-UV, s'applique au pinceau et a deux fonctions : la première, c'est celle de "faire fondre le plexi" (pas d'inquiétude, elle le fond un peu seulement : il n'y aura pas de trou :) pour que le sika puisse bien adhérer et faire l'étanchéité. La deuxième, c'est d'empêcher, par sa couleur et ses propriétés anti-UV, que le sika ne brûle et que cela attaque le gel coat en-dessous, fragilisant l'étanchéité du hublot. Il faut l'appliquer par dessus le plexi poncé + où on a déjà appliqué la primaire 205 (Attention : sur le plexi uniquement : pas sur la coque !). Le temps de pose est de 1 heure à 24 heures, le temps que la peinture sèche et agisse. Nous avons en ce qui nous concerne attendu 1 heure. On peut aussi profiter du temps de pose pour effectuer des phases intermédiaires, et pour raccourcir le temps total de la mise en place du hublot.
NB
: cette primaire nous est fournie par Guillaume pour la quantité dont nous avons besoin, mais si vous devez acheter un flacon, sachez qu'elle coûte près de 200 euros le litre !!! (mais elle est en vente en 250 ml)
NB 2
: il est important d'avoir laissé le film protecteur sur le reste du plexi, car cela permet d'appliquer la primaire noire en évitant les taches et débordements qui sinon détérioreraient le plexi.

-
Phase 10 : Calcul de la quantité de Sika nécessaire : le Sika a utiliser pour le collage des hublots et qui assurera l'étanchéité, c'est le Sikaflex®-295 UV, de couleur noire, et, comme tous les sikas, il est particulièrement pégueux ! Pour savoir la quantité de sika à utiliser, Guillaume nous a conseillé de procéder au calcul suivant : mesurer la surface de plexi à encoller, en mètres carrés, puis multiplier par 5 (car il faudra une épaisseur de 5 mm de Sika), puis multiplier encore le tout par 1.2 (c'est la surface de "débordement", en mm). Les tubes de Sikaflex 295 UV sont de 300 ml. Nous avons nous utilisé 4 tubes et demi pour 4 hublots, et le reste du 5e tube a servi à effectuer les retouches et lissage.


- Phase 11 : Pose des cales en caoutchouc : ces petites cales rectangulaires, de 5 mm d'épaisseur pour environ 2 cm de long, sont à aposer sous les trous, sur la face du plexi qui sera en contact avec la coque, afin que l'étalement du Sika se fasse bien sur 5 mm. Ces petites cales ont une face autocolante qui permet de bien les ajuster. Par contre : aucune idée de où on peut en acheter !




- Phase 12 : Application du Sika sur la coque à l'emplacement prévu du plexi : ici, autant avoir un pistolet qui fonctionne bien, car il faudra en vider, du mastic ! Et vous verrez, en étalant cette merveilleuse pâte noire, que le scotch de protection sur la coque tout autour n'était pas du luxe (même si sans primer, le sika n'adhère pas réellement et se décolle très bien une fois sec, ça fait quand même sale).Il ne faut pas hésiter à en mettre, car de cette couche dépendra la solidité du collage.

- Phase 13 : Vissage : Poser les plexis sur l'emplacement prévu à cet effet et enduit de Sika noir, insérer les vis dans les trous, et serrer le tout. Il vaut mieux être deux pour cette manip car ce sont des vis en deux parties : une personne maintient la vis en place avec un tournevis, l'autre, de l'intérieur du bateau, serre le "champignon" (ou boulon) qui vient s'insérer dans la vis. Le Sika va donc déborder de tous côtés. A la fin du serrage, nous avons rajouté du sika sur les jointures où il en manquait, et nous avons lissé le joint tout autour car notre plexi dépassait de 3mm environ de la coque et nous voulions être sûrs que tout tiendrait.

Une fois ceci effectué, c'est la fin de l'opération ! Il faudra ensuite attendre au moins une semaine que le Sika sèche avant de couper au cutter ce qui dépasse de trop, et d'enlever les scotchs. Pour nous, suspens, on verra samedi prochain si tout a marché, car malheureusement pour le dernier morceau, la pluie a commencé a tomber il le lissage du sika a été délicat.
Sinon il faut bien compter 3 à 4 heures au minimum par morceau de plexi pour la totalité des phases, en faisant attention et avec les temps de pose compris (pour la primer 209, nous avons attendu le minimum soit 1 heure).

7 juin 2008

Bientôt dans l'eau

Notre départ approche et pour ma part je quitte mon job dans 2 semaines. Tout s'accélère depuis quelques jours et je crois que je suis déjà parti dans ma tête. On entrevoit la fin des travaux et maintenant il nous tarde de voir notre Grégal dans l'eau.
Le départ est prévu le 1 août. On rejoindra rapidement les îles d'Hières pour ensuite tirer sur Calvi.
En attendant, le reste à faire sur Grégal (en vrac):

  • Coupe et pose des pléxi
  • Fabriquer une jupe pour l'étambrai
  • Spatuler quelques points de gel coat entre le rail de fargue et les œuvres mortes
  • Remâter et rebrancher les câbles
  • Découper/Coudre les housses des banquettes
  • Fabriquer un équipet + vide poches pour le carré
  • Fabriquer 2 équipets pour la cabine avant
  • Finir les réparations sur le safran
  • Revoir le parc batteries de servitude avec 2*120Ah
  • Commander et poser le convertisseur 12v/220v
  • Fixer l'écran du Radar dans un coin autour de la table à cartes
  • Poser la glacière
  • Check up moteur
  • Changer la bague hydrolube
  • Ajouter 10 mètres de chaîne 10mm.
  • Sika sur fixation des winchs d'écoutes de foc.
  • Graissage des winchs et de quelques réas.
  • Réparer la prise du pilote
  • Commander pièces moteur de rechange (1 courroie, 3 turbines, 2 filtres gasoil, 2 filtres à huile, 1 presse étoupe)
  • Peinture anti-dérapant pour le cockpit et pose du caillebotis
  • Vidanger, nettoyer le réservoir de gasoil
  • Séparer la batterie moteur des batteries de servitude, ajouter un coupe batterie