La semaine dernière, pendant que je batifolais aux Glénans, Tom a travaillé. Tout seul dans le vent. Il a notamment poncé méticuleusement l'espace que nous avons dédié à nos futures toilettes. Oh, il ne fait pas plus de 1,5 mètres carrés, entre le triangle et le carré, mais ça sera bien suffisant. Il semble d'ailleurs, au vu des trous pré-formés dans le plancher (pour les vannes), que la possibilité avait été laissée dès l'origine d'en faire un tel usage. Seulement voilà, il s'agit-là du modèle "régate" du Contention 33 (nous avons appris peu après l'achat qu'il existe aussi un modèle "plaisance", pensé avec une disposition différente du carré et de la cuisine, et avec des toilettes, pour plus de confort), et l'ancien propriétaire s'en servait uniquement d'espace de rangement.
Aujourd'hui, l'heure est venue de l'Intervention cruciale. La plus périlleuse, la plus effrayante, celle qui vous fait couler cette petite goutte désagréable le long du dos : le perçage de la coque pour les vannes du WC. Tom s'y est préparé longuement en demandant à Guillaume tous les détails nécessaires. Le voyant dans un tel désarroi, Guillaume lui a même prêté sa scie-cloche pour optimiser la réalisation des-dits trous en ajoutant : "Tu verras, ça va tout seul!". N'empêche. Nous avons donc procédé à des repérages minutieux, par rapport à la ligne de flottaison, pour savoir où placer la vanne de prise d'eau d'une part, et la vanne d'évacuation, de l'autre. Puis, muni de sa scie, Tom a percé la coque.
En retirant la "carotte" de la scie, on a pu estimer l'épaisseur réelle de la coque : environ 2 cm, ce qui n'est pas pal comparé aux bateaux neufs qui sont épais comme des feuilles d'aluminium. Puis il a fallu poser les vannes. Autre opération délicate. Après avoir généreusement enduit les pièces d'une primaire puis de Sikaflex, Tom est passé à l'extérieur sous le bateau, moi je suis restée à l'intérieur. Il m'a passé les vannes d'en dessous, et j'ai dû visser le tout. Il faut faire attention au serrage : il faut serrer, mais pas trop, pour que le Sika puisse jouer le rôle de joint étanchéisant en une couche suffisante (quelques millimètres). Si on serre au maximum, le Sika est repoussé sur les bords et rien ne garantit la cohésion de l'ensemble. Une fois fait, nous avons admiré le résultat. Il faut ensuite être suffisamment patient pour ne pas toucher le tout pendant 48 heures.
Le peu de temps qu'il nous restait sur la journée, on l'a passé à préparer une petite estrade en bois pour nos toilettes, qui tout montés ne dépassent pas de plus de 40 cm du sol. Histoire de les réhausser un peu.
En retirant la "carotte" de la scie, on a pu estimer l'épaisseur réelle de la coque : environ 2 cm, ce qui n'est pas pal comparé aux bateaux neufs qui sont épais comme des feuilles d'aluminium. Puis il a fallu poser les vannes. Autre opération délicate. Après avoir généreusement enduit les pièces d'une primaire puis de Sikaflex, Tom est passé à l'extérieur sous le bateau, moi je suis restée à l'intérieur. Il m'a passé les vannes d'en dessous, et j'ai dû visser le tout. Il faut faire attention au serrage : il faut serrer, mais pas trop, pour que le Sika puisse jouer le rôle de joint étanchéisant en une couche suffisante (quelques millimètres). Si on serre au maximum, le Sika est repoussé sur les bords et rien ne garantit la cohésion de l'ensemble. Une fois fait, nous avons admiré le résultat. Il faut ensuite être suffisamment patient pour ne pas toucher le tout pendant 48 heures.
Le peu de temps qu'il nous restait sur la journée, on l'a passé à préparer une petite estrade en bois pour nos toilettes, qui tout montés ne dépassent pas de plus de 40 cm du sol. Histoire de les réhausser un peu.
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